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En cours de régularisation APPEL A SOLIDARITE pour la régularisation de Djillali KESSAI

16 août 2010

actualisée le 20/08/2010 n cours de régularisation Excellente décision du Juge des référés pour Djialli KESSAI-MALLERET , légalement adopté par une famille française, la nôtre, contre lequel le préfet s’obstinait à lui refuser le droit au séjour.

Le Juge a balayé tous les arguments du préfet, suspendu la décision de refus de séjour, et enjoint à la préfecture de délivrer sous huitaine une APS portant la mention "vie privée et familiale" l’autorisant à travailler, et valable jusqu’à ce que le tribunal statue sur la requête au fond.

Après toutes ces années de galère, Djillali peut enfin envisager de reprendre le cours d’une vie normale, et sa formation en premier lieu interrompue par la 1ere décision de refus intervenue il y a … plus de trois ans !

Monsieur le Préfet,

Notre attention est attirée sur la situation anormalement critique de Djillali KESSAI, jeune homme installé et parfaitement intégré en France depuis maintenant 6 années pour y (re)construire la vie normale d’un garçon de son âge (26 ans) : il est à nouveau menacé d’expulsion vers l’Algérie, pays en état d’instabilité voire de dangerosité avérée qu’il a précisément du fuir en urgence, après y avoir été emprisonné, menacé, torturé par la police locale en raison de sa participation aux grandes manifestations lycéennes et étudiantes de 2002-2003 pour l’autonomie de la Kabylie, dont les médias ont largement fait état (plus de 130 morts tout de même parmi les manifestants…). Djillali à cette époque n’avait pas encore 20 ans ; il était étudiant en fac d’économie et gestion.

Entré alors régulièrement sur notre territoire et bénéficiant jusqu’en 2007 d’un titre de séjour parfaitement légal, de nouveau étudiant dans un secteur en tension et tout près d’obtenir son diplôme à l’AFPA, bénéficiant d’un emploi régulier donc de revenus lui permettant de vivre en toute autonomie, citoyen modèle s’acquittant régulièrement de ses impôts et cotisations sociales, maîtrisant parfaitement la langue française et partageant les valeurs de la République, Djillali aurait donc pu être cité comme modèle d’intégration choisie et réussie le jour où vos services ont brutalement décidé de ne pas renouveler son autorisation de séjour, le plongeant depuis dans la clandestinité, la précarité et le désespoir, ruinant tous ses efforts d’intégration, rêves de vie meilleure, espoirs de vie tout simplement …NORMALE !

De 2007 à ce jour, Djillali a multiplié les recours contre cette décision injuste et incompréhensible découlant des durcissements répressifs insupportables des lois de ce pays : il a été débouté de sa demande d’asile à la CNDA malgré l’avis favorable du rapporteur, et s’est retrouvé déjà par deux fois au centre de rétention administratif de Bordeaux (ces CRA qui reviennent tristement et périodiquement au devant de l’actualité, tant ce qui s’y passe au mépris des droits fondamentaux des personnes est indigne de notre République). A quoi rime cet acharnement ?

Monsieur le Préfet, être « sans papiers » n’est pas un crime en soi, c’est d’abord de très grandes difficultés et de très grandes souffrances, qui nous interpellent et nous obligent nous, citoyens solidaires et fraternels, à vous interpeller à notre tour :

NON, Djillali n’est pas UN danger, il EST simplement EN DANGER !..

Et nous lui devons accueil et protection.

Le renvoyer aujourd’hui sans discernement ni précaution vers un ailleurs périlleux alors qu’il a su démontrer sa capacité à s’intégrer parmi nous et à partager nos valeurs, qu’il est entouré ici d’un réseau social, familial et affectif solide, à tel point qu’il a même été adopté légalement par une famille française, est tout simplement INCONCEVABLE dans le pays des droits de l’Homme ; ce pays, pour notre honneur et notre fierté, a su inscrire dans sa Constitution des valeurs et principes humanistes aujourd’hui menacés, comme le sont les engagements solennels contenus dans les conventions internationales ratifiées par la France.

L’expulsion de Djillali serait en effet contraire, notamment :

• Aux principes républicains contenus dans notre constitution de 1958 et notamment dans son préambule

• Aux garanties fondamentales énoncées dans la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

C’est pourquoi NOUS soussignés, vous demandons de délivrer à ce jeune homme, en notre nom, le titre de séjour « Vie privée et familiale » qui lui permettra enfin de vivre et travailler en paix parmi nous, d’y construire sa vie dans le respect et la dignité, au sein de sa famille, de ses amis et des proches qui l’ont d’ores et déjà accueilli, accompagné et soutenu tout au long de ces tristes années.

Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de nos sentiments profondément républicains, POUR la REGULARISATION de Djillali dans le respect de nos valeurs et principes fondamentaux républicains :

Liberté, Egalité, Fraternité

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441 Signatures

Date Nom Message
1er avril 2009 kathy hendrickx
1er avril 2009 Maïeul Rouquette
1er avril 2009 Marc Lapôtre
1er avril 2009 plaze
1er avril 2009 BONNEAU Alain
1er avril 2009 Julie Fradelizi, Bordeaux

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